Archive for février, 2013


Critiques de février

Par Simon Bréan sur le forum ActuSF :

J’avais déjà remarqué avec Les Loups de Prague qu’Olivier Paquet insuffle un style « Manga » dans ses textes. ça touche aussi bien la caractérisation des personnages que le rythme de la narration, ou les inventions visuelles. Le côté manga marche bien avec moi : j’ai retrouvé un peu d’Albator et de Galaxy Express 999 dans Le Melkine, d’excellents souvenirs de la SF de mon enfance. Albator, parce que le Melkine est un de ces grands vaisseaux symboliques qui, à eux tous seuls, incarnent l’esprit de résistance contre tout un empire, ici l’Empire des fréquences, et plus particulièrement Banquise. Galaxy Express, à cause de cet arrière-plan de planètes curieuses que l’on rencontre au cours de la lecture, ces planètes isolées à cause de leurs conditionnement culturels respectifs

Par Illman sur If is Dead :

Je n’ai pas peiné une seconde à rentrer dans l’histoire, le tout dû au fait que ça se lit vraiment bien, surtout propulsé par l’envie de découvrir ce monde stellaire inédit. L’auteur équilibre bien ses phases de dialogues, de narration et description pour qu’a aucun moment on ne s’ennuie. Autre chose que j’ai apprécié c’est la démonstration qu’on pouvait faire du Space Opera sans combat spatiaux.

Une chose est sûre, j’ai apprécié de parcourir la galaxie très très lointaine de l’univers du Melkine et il me semble carrément clair que cela a été une très bonne lecture pour moi. Il ne reste plus qu’à attendre la suite du destin du Melkine, titré La Mort du Melkine, qui ne va pas tarder à se faire attendre.

L’essentiel du texte ayant été discuté avec mon éditrice, à part des modifications mineures ou des détails, je peux commencer à en parler (la sortie est prévue autour du mois de juin).

Le récit se déroule 15 ans après le premier tome. La communication instantanée (l’instacom) a déclenché l’affrontement entre les Fréquences pendant que les conditionnements s’effacent. Témoins de ces bouleversements, les anciens élèves du Melkine, tentent de sauver ce qui peut l’être.

A l’écart de tout cela, l’essentiel du récit se déroule sur Giverne, la planète d’enfance de Théo. Ce dernier a fondé une famille avec son ancienne camarade, Myriam, mais il n’a pas oublié son rêve de vivre dans l’espace. Bientôt, ils reçoivent la visite d’Ismaël. Ce dernier n’est plus l’adolescent chassé du Melkine, mais le dirigeant d’une nouvelle Fréquence, la seule capable de rivaliser avec Banquise. Dans ce contexte, l’amitié entre les trois peut-elle survivre ? Pourquoi cette planète éloignée devient-elle un enjeu majeur ?

Insensible au conflit généralisé, le Melkine poursuit son périple. Cependant, cet isolement devient de plus en plus intenable. Sous la conduite d’Arthur Larrieu, devenu doyen, les professeurs, tels Alexandre, devront choisir leur camp. Il en va de l’avenir du vaisseau.

Même si l’espace reste une donnée essentielle, le récit se concentre davantage sur les planètes. On y découvrira des cultures de type amérindien, austro-hongroise et japonaise, à la fois proches des nôtres et futuristes. La Technoprophète s’y montre encore plus brutale et vénéneuse, ce qui n’est pas peu dire. On retrouve tous les personnages du premier tome, mais les adolescents ont vieilli, et doivent composer avec leurs rêves de jeunesse. Le titre du tome annonce bien la tragédie qui va se nouer, mais ce n’est pas pour autant qu’on en a fini avec ce navire, puisque le tome 3 s’intitule : L’esprit du Melkine.

Quand j’aurai fini la réécriture finale, je posterai quelques extraits (notamment concernant les planètes que l’on va visiter durant ce tome).