Le 25 juin est sortie la réédition de mon premier roman Structura Maxima. A cette occasion, j’ai été interviewé sur le site d’ActuSF :

J’adore écrire sur les villes, sur les mégapoles, sur cette organisation de nos vies qui nous accorde une grande liberté et une grande solitude. Nous avons du mal à appréhender les changements dans une ville, parce que c’est plus souvent une agrégation de comportements individuels que de grands mouvements identifiables. Ce que montre ce roman, c’est que la véritable révolution, elle n’a pas forcément besoin d’un héros, ni de slogans, qu’elle peut se développer sous nos yeux, sans en avoir conscience.

Il n’y a pas encore de critiques de cette édition, mais on peut trouver les critiques parues à l’époque, par exemple sur le blog Mes Imaginaires :

On retrouve chez Olivier Paquet l’univers clos et quasi carcéral du Monde inverti de Christopher Priest : la Structure vit dans l’auto-enfermement et l’ignorance de l’ailleurs tenu pour inexistant ou sacrilège. Ce microcosme s’épuise et se délite faut d’énergie nouvelle, corseté qu’il est dans des structures sociales et psychologiques rigides. Le lecteur quant à lui suit Jehan de chaudières en poutrelles, plongé dans une moite vapeur qui ne saurait fléchir son attention tant est maîtrisé et prometteur ce grand premier roman.

Ou celle de Philippe Curval parue initialement dans le Magazine Littéraire :

Il fallait ambition, souplesse, puissance de style pour suggérer cet univers totalement factice issu d’une utopie futuriste dont les origines restent obscures. Olivier Paquet n’en manque pas. Le plaisir de lecture réside d’abord dans son habileté à traduire l’inexplicable. Son écriture fait preuve d’une élégante maîtrise pour nous introduire au cœur du mystère. Allusions, sensations, métaphores tissent lentement les mailles de ce monde fantasmatique.


Au moins de juin, est aussi sorti la traduction en italien de ma nouvelle « La Reine d’ambre » chez Future Fiction. La couverture avec une sorte de Joconde asiatique est superbe :

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D’autres auteurs français bénéficieront de cette porte d’entrée qui a vu des auteurs comme Ken Liu, Ian McDonald être eux aussi traduits.


Dans la même veine, j’ai participé au supplément So Vin du Figaro avec une nouvelle se déroulant en Bourgogne et intitulée Eclats de nuits. Texte plus court que d’habitude pour moi, mais j’ai eu beaucoup de plaisir à l’écrire.


Même si c’est la période des vacances, pas mal d’activité durant ces mois d’été. Mon nouveau roman Jardin d’hiver est parti en lecture chez mon éditeur, c’est le prochain gros morceau, mais les retours des proches me laissent assez serein.