Archive for septembre, 2012


Interview réalisée pour le blog de la librairie Critic le 7 septembre 2012. Elle porte sur le Melkine, mais aussi sur les romans précédents.

http://blog.librairie-critic.fr/blog/Interview-N-1-Olivier-Paquet/

Extrait :

Pourquoi as-tu voulu écrire un vaste space-opera ? Que représente pour toi ce genre de SF ? Et as-tu des références dans le domaine ?

Plus qu’écrire un space-opéra, ce qui m’intéressait, c’était de partager ma fascination pour les étoiles, un sentiment de gamin, une nuit, quand on regarde le ciel. Ensuite, je veux surtout qu’on ressente que l’espace est un lieu, pas un décor. Le Melkine est un vaisseau-université, transportant des enfants et des adultes pour leur faire parcourir l’univers. C’est pas deux, mais six ans de vacances (les enseignements ne constituent pas l’essentiel du temps vécu sur le navire), avec la curiosité comme seul guide. Ces gens qui vivent dans l’espace sont différents, ils ont une autre vision du monde, une autre manière de regarder la vie sur une planète. Quand on quitte le navire, quand on devient un « ancien du Melkine« , ce n’est pas la fin du paradis, c’est intégrer une communauté de gens qui peuvent choisir leur existence dans un monde où le principe du conditionnement culturel (une programmation neuronale imposée au foetus) vous limite. Ce sont des gens qui n’ont pas d’arme, mais sont capables d’éveiller les individus qu’ils rencontrent, de développer leurs capacités pour qu’un jour, ils changent le monde. Quand je parlais des « anciens du Melkine » pendant l’écriture de la trilogie, mes amis me disaient « oh, tu devrais regarder Doctor Who« . C’est quand j’ai tout terminé que j’ai enfin vu la série et, même s’il y a de nombreuses différences, je pourrais dire que ces anciens élèves sont un peu des Time Lord à leur manière. Et ils doivent ça à l’espace.

En librairie le 25 octobre :

Couverture du roman "Le Melkine" (illustration : Manchu)

4ème de couverture :

Dans le ciel à peine noir, les étoiles s’éteignaient une à une. La brise souleva les pans de la cape d’Azuréa.

« Le Melkine va quitter Néo-Aryanis dans quelques heures et se diriger vers Babil-One.

— Enfin, Pong ! J’ai réussi à retrouver sa trace. Tant d’années à attendre, tant d’années à espérer, toujours arriver soit trop tôt, soit trop tard. L’occasion, maintenant.

— Le Melkine ne se soumettra pas », dit Pang.

Azuréa se mit à rire : « Il n’aura pas le choix. »

Depuis trois cents ans le navire-école Melkine parcourt la Galaxie, solitaire et vénéré, son algorithme de positionnement tenu secret. La guerre que lui a déclaré Azuréa, la très médiatique dirigeante de la Fréquence Banquise, met sa pédagogie et son idéal d’évolution de l’humanité en péril. D’autant que ses élèves ne peuvent être insensibles à un message en apparence si proche de celui qu’on leur enseigne…

Un space opera en trois livres.