Les mois avancent et la période des salons débute en 2017. Je peux déjà en annoncer trois.

 

Livre Paris 2017

Comme l’année dernière, L’Atalante, mon éditeur aura un stand au 1-S33.

J’y dédicacerai durant la journée de samedi (je serai au moins présent jusqu’à 17h au salon)

Futuriales

Ce festival organisé à Aulnay-sous-Bois, a changé de date et se déroule désormais le 29 avril. On peut espérer qu’il fera moins chaud sous le chapiteau, mais en tout cas, il réunit beaucoup de noms importants de la science-fiction et de l’imaginaire francophone.

Imaginales

Avec les Utopiales, c’est le plus grand événement consacré aux littératures de genre. Beaucoup de tables rondes, beaucoup d’auteurs en dédicace et la ville d’Epinal se prête admirablement bien à ce type de rencontre, créant un climat agréable pour tous, écrivains et lecteurs. Ravi de faire partie de cette édition qui aura lieu du 18 au 21 mai.


De nouvelles critiques de Jardin d’hiver.

Sur le blog de Songes d’une Walkyrie :

En bref, un univers très fouillé où se heurtent technologistes et écologistes permettant à l’auteur de véhiculer des idées sur les uns et les autres et où l’homme n’a pas le plus beau des rôles, des personnages charismatiques et forts, même si le héros se fait manger la vedette par les autres, il y a là toute une notion d’identité mais aussi d’amitié, d’amour, de pardon, de valeurs humaines prépondérantes, tout ça dans une aventure incroyable à travers une Europe qui n’est plus la notre. Petit bémol pour certaines facilités dans l’intrigue mais le roman est tout même plutôt réussi et on ne peut que souligner l’imagination de l’auteur !

Par Gregory Drake dans la revue Bifrost :

Grand spectacle, suspense ainsi qu’une certaine profondeur font de Jardin d’hiver une excellente surprise comme on aimerait en lire plus souvent

Par Elisabeth Vonarburg dans Solaris N°201 (où l’on peut trouver ma nouvelle « Graine de fer » lauréate du prix Joël-Champetier 2016)

Après avoir eu un peu de difficulté à entrer dans le texte – les ellipses du pro- logue, et ses dialogues en registre trop souvent théâtral, peu naturel –, j’ai été assez rapidement séduite ensuite par l’action et les personnages, et par l’ha- bileté de Paquet à nouer les fils d’une intrigue complexe, avec énigmes et re- tournements multiples, qui nous pro- mène dans une Europe transformée physiquement par les changements cli- matiques, transformation que les excel- lentes descriptions nous permettent de visualiser – l’auteur y est plus habile que dans les dialogues. Les enjeux sont de taille, les péripéties à la hauteur, l’équilibre est bien géré entre la démesure des moyens technologiques et les motivations des personnages et, quand on en arrive à la déflagration finale, on ne lésine pas sur le grand écran avec système de son THX : l’écrivain a les moyens de ses ambitions narratives mus- clées. Mais il sait rester humain, avec des échappées poétiques et des effets d’émerveillement devant la beauté et la complexité du monde, naturel ou hu- manifié (mais non humanisé), qui per- mettent de respirer entre deux accès accablants de démesure.